L’affaire Foggia/Leopard, qui pour mémoire, concerne un pilote qui souhaite mettre fin à son contrat avec une équipe évoluant en Moto3, en raison de l’absence de son père dans les paddocks, met en lumière la problématique de la place des proches aux côtés des pilotes durant les courses.
Une situation qui peut prêter à sourire, mais qui n’est pas qu’anecdotique et qui cristallise bien souvent des tensions inutiles entre les équipes, les pilotes et les parents.
Cette présence se justifie par la passion qui est bien souvent transmise aux enfants par les parents et ces derniers n’imaginent pas rester à l’écart. Elle s’explique aussi par la fonction des parents, tantôt sponsor principal et/ou historique, tantôt « agent sportif » de leurs progénitures.
Evidemment, cet indéfectible soutien ne s’arrête ni la majorité du pilote ni aux portes du circuit.
Même si cette présence est compréhensible elle peut devenir problématique quand les parents se mettent à jouer un rôle au sein du team, critiquant ou observant de trop près le travail des uns et des autres ou adoptant une attitude hostile durant les courses, au point que l’équipe préfère les éloigner afin d’évoluer sereinement.
Un contrat peut également prévoir les règles à respecter par les uns et les autres, afin d’éviter cela, en répartissant les rôles et la place de chacun. Il est important d’anticiper avec une feuille de route claire sur les conduites à tenir et d’aborder sereinement cette situation qui est finalement assez courante afin de désamorcer un éventuel litige ayant objet la rupture du contrat entre l’équipe et le pilote.